75% des candidats truqueraient leur CV*. Faux diplôme, performances surévaluées, expérience fictive : quels sont les mensonges les plus fréquents sur un CV bidonné ? Le top 5, chiffres à l’appui**.
Cela est particulièrement vrai pour les langues. Pourtant affirmer à tort que l’on parle couramment anglais ou mandarin pour un poste à l’international peut vite se retourner contre le candidat. En effet, un simple échange verbal en langue étrangère pendant l’entretien d’embauche suffit à démasquer l’imposture. A éviter donc, sous peine de perdre toute crédibilité face à un employeur potentiel.
Travestir l’organisation du pot de départ d’un collègue en Coordination d’évènementiel ou prétendre avoir été en charge d’une mission alors qu’on y a seulement participé : voilà un autre genre d’arrangement avec la réalité qui peut coûter cher au candidat. 34% vont même jusqu’à modifier l’intitulé d’un précédent poste pour se donner davantage de prestance. Là encore, la prudence est de mise car il est simple comme un coup de fil de vérifier ces fausses allégations sur un CV.
Certains candidats qui truquent leur CV le font pour combler un « trou » dans leur parcours professionnel. Période de chômage ou convalescence suite à une dépression nerveuse : ils camouflent cet incident de parcours avec une une expérience fictive. Pour rappel : de plus en plus de recruteurs contrôlent la véracité des CV via des prestataires spécialisés comme InforCrédit, Control-CV ou encore Verifdiploma. Même LinkedIn a déposé en avril 2015 un brevet pour un système de fact-checking !
Les recruteurs Français étant encore très attachés aux diplômes, s’attribuer l’un de ces sésames alors qu’on a loupé l’examen reste une fraude récurrente dans les CV. Il peut s’agir d’imprécisions (formation X, niveau Bac+5) ou d’équivalences fantaisistes entre un diplôme français et étranger. Là encore rien ne sert de tricher : une recherche dans l’annuaire des anciens de l’établissement peut vite vous confondre. Par ailleurs, les mentalités évoluent et les employeurs recrutent de plus en plus de profils atypiques ou challengers. Lire à ce sujet notre article Emploi : les non-diplômés ont leur chance.
Plus osé encore, les récompenses imaginaires. Embellir son CV en affirmant que l’on a été major de sa promotion ou que l’on a obtenu tel ou tel award professionnel n’augmente en rien les chances d’embauche. Bien au contraire, ces informations aisément vérifiables sur Internet ternissent l’image du candidat si elles s’avèrent usurpées.
Pour vous éviter le risque d’embaucher un imposteur professionnel, confiez votre recrutement à un cabinet de chasseurs de tête comme BOLD EXECUTIVES. Vous pouvez compter sur l’expertise et la ténacité de nos consultants pour s’assurer que votre mouton à bel et bien 5 pattes.